Le couteau papillon, également dénommé « fan knife » en anglais, n’est pas un outil ordinaire. Il se démarque par sa configuration qui se caractérise par une lame coupante et deux branches mobiles. En position dépliées, celles-ci se détachent et s’unissent vers le bas pour former le manche et faire ressortir la lame. Lorsqu’elles se replient, elles se rejoignent vers le haut pour rendre la lame invisible. Le couteau propose un niveau de sécurité élevé grâce au système de blocage pivotant. Le circuit de verrouillage à ressort, quant à lui, est connu sous l’appellation latch ou T-lach pour la configuration en T. La forme et le mode de pliage distinguent ce type de couteau. Ses caractéristiques particulières offrent une sécurité accrue. Ainsi, la lame ne risque pas de blesser accidentellement le propriétaire lorsqu’il range le couteau dans la poche de son pantalon ou de son sac. Le « fan knife» peut être manié facilement et sans crainte. Il permet de réaliser des « tricks » qui se traduisent par des gestes d’ouverture et de fermeture ou encore des mouvements rotatifs avec une seule main. Les personnes qui maîtrisent ces figures sont appelées « flippers ».
Focus sur l’histoire du « fan knife »
Les « tricks » représentent un art, une pratique qui s’est inspiréedes arts martiaux philippins. Le Kali Arnis, précisément, intègre les figures manuelles réalisées avec un balisong (l’appellation du couteau en tagalog) dans ses styles de combat. L’origine exacte du « fan knife » demeure inconnue. Certains affirment que le « Cuchillo de balé » (l’appellation du couteau en hispano-tagal) découlerait de la colonisation, d’où son origine européenne. D’autres défendent l’idée que ce couteau trouverait sa source à Hong Kong. Dans tous les cas, le marché du balisong connaît un fort succès, et ce, sur le plan international. La manipulation de cet outil tranchant devient une passion voire une expertise chez certaines personnes qui, ont décidé de fonder des communautés. Celles-ci regroupent des flippers consciencieux et professionnels qui ont travaillé et perfectionné leur habileté, pendant bien des années, à travers le Butterfly pour reproduire des figures impressionnantes.
Zoom sur le balisong d’entraînement
Les « tricks » ont leurs particularités et leurs valeurs, comme toute autre pratique. Il s’agit d’un art délicat que seuls des experts peuvent travailler. On admire principalement le talent d’Eddie Fernandez, Jeff Imada ou encore Talila Craig. Ces stars ont débuté, se sont exercés et ont redoublé d’effort et de persévérance pour atteindre leurs niveaux actuels. Vous devez ainsi développer ces qualités pour espérer maîtriser les « tricks », car vous n’échapperez pas aux situations d’échec. Néanmoins, il est vivement conseillé de s’entraîner avec un balisong d’entraînement qui présente une lame non tranchante et une pointe arrondie, mais qui possède une configuration similaire au « fan knife » réel.